jeudi 16 juin 2011

Toutes les bonnes choses ont une fin

Un dernier post pour conclure cette aventure, qui restera pour très longtemps dans nos têtes... Un retour sous le soleil avec un super comité d'accueil, on ne pouvait demander mieux pour cette journée du 8 mai ! Depuis, nous profitons encore un peu de la vie de bohème, on retrouve la famille, les amis tout en commençant à chercher du travail...

A la demande générale, on prévoira bien sûr un petit compte-rendu en images de notre périple, dès qu'on sera un peu plus installés.

Un grand merci à tous ceux qui nous ont suivi et à qui on espère avoir communiqué le virus du vélo (pour ceux qui ne l'avaient pas encore) !
Arrivée - 8 mai 2011

mardi 17 mai 2011

De l'Alsace à la Normandie

A Strasbourg, nous profitons du chaleureux accueil que nous réserve des amis avant d'entamer une traversée des Vosges et des campagnes françaises en direction de Rouen. Nous suivrons le Canal de la Marne au Rhin durant quelques jours. Nos demandes pour planter la tente dans les jardins ne sont pas éconduites. Un soir, nous avons même droit à la douche et au gâteau.

A Reims, le hasard du voyage nous fait croiser l'araignée géante que nous n'avions pas vu à Nantes (au début de notre voyage).

Il est bon de s'approcher chaque jour un peu plus de l'arrivée. De sentir notre famille si impatiente, nos amis si proches... Mais nous allons trop vite et nous risquons d'arriver à Rouen avant le rendez-vous prévu le dimanche 8 mai à 12h. L'idée de se pointer à l'heure dite nous amuse et nous ralentissons l'allure, prenant un peu plus de temps pour lire, cueillir nos plantes sauvages, visiter et se reposer en journée.

La veille de notre arrivée, nous faisons la surprise à un couple d'amis qui habite peu avant Rouen, en débarquant chez eux pour la soirée.

Au matin, reposés, il ne nous reste plus que quelques kilomètres à parcourir...


France

samedi 14 mai 2011

Slovaquie-Autriche-Allemagne

A partir de la Slovaquie, nous suivons la "Donauradweg" (piste cyclable du Danube) qui nous mène à travers Bratislava et Vienne, puis des villes plus modestes comme Linz, Passau, Regensburg... le tout ponctué de campagnes verdoyantes. Nous passons beaucoup plus inaperçus parmi la foule des cyclistes germanophones, chargés ou non, apprécions les superbes équipements cyclables et le temps des premières glaces !

Anna, une amie de Carine nous a rejoint à Linz pour quelques jours de vélo, petit changement sympathique dans notre quotidien à deux. Ces deux copines avaient tant de choses à se raconter...

On a ensuite enchainé avec une virée en train vers Munich, laissant nos vélos à Ingolstadt, pour retrouver Peter, un ami Canadien de Carine, avec qui nous effectuons une belles randonnée pédestre dans les Alpes du sud-est de l'Allemagne. Nous confirmons : les muscles pour la marches et le vélo ne sont pas les mêmes...

Mais les vélos, approchant les 13000 km sont maintenant bien fatigué. un câble rend l'âme, trois rayons cassent, je double mes chambres à air d'une deuxième pour éviter de crever chaque jours... Il est tant qu'on arrive.

On s'offre notre dernier col pour franchir l'épineuse forêt noire avant de dévaler sur l'Alsace où nous attend un lit chez des amis... Bienvenue en France !
De Bratislava à la Forêt Noire

jeudi 21 avril 2011

Serbie et Hongrie

Alors que nous n'avions pas vu un signe de l'Eurovélo 6 jusqu'alors (bien que nous roulions sur son tracé), nous sommes accueillis dès le passage de la frontière roumano-Serbe par un panneau présentant l'itinéraire. Il nous souhaite le vent dans le dos, mais 2 semaines plus tard, nous l'aurons toujours de face... Au point de devoir prendre le train un jour tellement on n'en peut plus de se battre contre les bourrasques qui nous volent les kilomètres et les tempêtes de poussière qui nous piquent les yeux.

Le tracé de cette cycloroute serpente beaucoup et nous voulons éviter Belgrade, donc, nous ne le suivrons que sporadiquement avant la Slovaquie. Les Hongrois utilisent beaucoup le vélo, comme dans les pays traversés précédemment, mais c'est seulement dans ce pays que nous commencons à trouver de grandes portions de pistes cyclables dédiées. Pas toujours parfaites, mais au moins sans voiture, ce qui n'est pas si mal avec le vent, et la conduite toujours aussi inconsciente des automobilistes !

Nous alternons entre nuits de bivouac sauvage et nuits dans les jardins. On nous invite à manger, partager la réserve d'eau de vie de poire maison, visiter le verger, prendre le petit-dèj avant le départ... Notre carte d'Europe et nos photos font toujours sensation.

Une nuit en Hongrie, après le repas, nos hôtes insistent pour que nous dormions à l'intérieur. La tente, montée, restera seule sous le vent. Le lendemain, on repart même avec un panier pique-nique !

En Serbie, l'anglais est assez courant (les films sont en version originale sous-titrée), par contre, on doit se remettre à l'allemand car c'est la langue étrangère qui prédomine en Hongrie.

Nous sentons le poids de la crise économique en Serbie. Bien que semblant mieux lotie que la Bulgarie et la Roumanie, le chômage et les bas salaires battent leur plein.

Serbie et Hongrie

lundi 18 avril 2011

Roumanie

Des motre embarquement sur le bac, on est aborde par les routiers curieux de notre chargement. Les signes de mains et les saluts des Roumains nous redonne un peu de la chaleur dont nous avions besoin.

Les maisons roumaines de cette region et leur facades travaillees aux nombreuses arcades sont egalement un plaisir pour les yeux. Avec ca, le temps semble vouloir s'ameliorer. Mais on ne trouvera pas de jardin pour notre tente. La pluspart sont petits et entierement dedies au potager. De plus, la barriere de la langue ne nous encourage pas a multiplier nos demandes.

Un soir d'hotel ferme, meme les moines orthodoxes nous releguent a un lointain parking pour la nuit. Bref, on a pas eu de chance en Roumanie pour l'accueil, mais les gens semblent malgres tout sympathiques.

Nous empruntons, sur la fin de ce sejour en Roumanie, une vallee encaissee et magnifique ou le Danube separe les Carpates des Balkans.

Roumanie

vendredi 15 avril 2011

Bulgarie - De Shanovo a la Roumanie

Le beau temps que nous avons eu a Shanovo se change en nappe nuageuse et pluie pour quelques jours. Les nuits glaciales vont jusqu'a geler nos bouteilles d'eau et les journees brumeuses sont decourageantes.

On retrouve nos habitudes des nuits sous tente ou sous un hangard abandonne un soir ou nos demandes d'un emplacement pour la tente n'aboutissent pas et ou l'hotel qu'on nous indique ne peut pas nous recevoir.

La Bulgarie nous semble plus decrepie que la Turquie et les ordures font partie du paysage comme les bordures de champs noircies par les brulis annuels plus ou moins controles. Parfois, une rare foret part aussi en fumee.

Dans un village, on est invite par une Francaise installee la pour la retraite. On discute autour d'un the. Au fil de la discution, on s'appercoit a quel point il semble y avoir un clivage entre Bulgares en Gitans dans le pays et des difficultes a cohabiter.

Enfin, le Danube ! Mais nous ne trouvons pas de trace de l'Eurovelo 6 (L'itineraire velo reliant la mer noire a l'Atlantique). Peut-etre est-il sur la rive Roumaine du fleuve ? Celle-ci semble d'ailleurs beaucoup plus plate, nous le voyons bien du haut des collines que nous grimpons dans la grisaille. C'est decide, demain, on prend un bac pour la Roumanie !

Bulgarie - De Shanovo a la Roumanie

mardi 12 avril 2011

WWOOF a Shanovo

C'est le jour de l'anniversaire d'Anael (le 16 mars) que nous arrivons chez Mel et Darren, un couple d'anglais installes dans le petit village bulgare de Shanovo depuis 2 ans. Ce demenagement s'est fait un peu sur un coup de tete, ils avaient apprecie la region lors de leurs vacances et ont decide d'y chercher une propriete a acheter pour quitter l'agitation frenetique de la vie citadine anglaise. C'est pour une bouchee de pain qu'ils sont devenus les heureux proprietaires d'un terrain de 1 000 m2 et de quelques batiments entierement a renover.

Notre chantier principal consistera, pendant les 10 jours que nous passerons ici, a restaurer un mur d'enceinte de la propriete ("la grande muraille de Shanovo"), en briques de terre crue, recuperees sur differents batiments partiellement effondres situes sur leur terrain. Le travail, interessant sur le plan de l'apprentissage de la technique, devient malgre tout rapidement repetitif et fatiguant... Je prepare le "mortier", melange de terre et d'eau, tandis qu'Anael se charge de monter le mur de briques. Du fait de leur irregularite, c'est un vrai casse-tete de garder le tout a peu pres de niveau, mais Anael prend vite le coup de main. Darren, de son cote, se charge des fondations en pierres. Nous passons de bons moments avec ce couple sympathique, a discuter de leur experience du pays (et du difficile apprentissage de la langue), a cuisiner (ils n'echappent pas au traditionnel repas de crepes), a jouer a Risk...

Les 2 derniers jours, nous nous rendons au village voisin pour aider un autre couple anglo-neozelandais a desherber un terrain sur lequel ils envisagent de planter de l'ail, et a mettre en place une barriere en saule vivante (si les branches reprennent !!). Nous apprecions beaucoup leur compagnie ainsi que celles de leurs 2 petites filles, Ambre et Milla, adorables.

Comme prevu, cette petite halte aura permis au printemps de pointer le bout de son nez, meme si le froid, le vent et la pluie nous reservent encore quelques surprises...

WWOOF a Shanovo