jeudi 21 avril 2011

Serbie et Hongrie

Alors que nous n'avions pas vu un signe de l'Eurovélo 6 jusqu'alors (bien que nous roulions sur son tracé), nous sommes accueillis dès le passage de la frontière roumano-Serbe par un panneau présentant l'itinéraire. Il nous souhaite le vent dans le dos, mais 2 semaines plus tard, nous l'aurons toujours de face... Au point de devoir prendre le train un jour tellement on n'en peut plus de se battre contre les bourrasques qui nous volent les kilomètres et les tempêtes de poussière qui nous piquent les yeux.

Le tracé de cette cycloroute serpente beaucoup et nous voulons éviter Belgrade, donc, nous ne le suivrons que sporadiquement avant la Slovaquie. Les Hongrois utilisent beaucoup le vélo, comme dans les pays traversés précédemment, mais c'est seulement dans ce pays que nous commencons à trouver de grandes portions de pistes cyclables dédiées. Pas toujours parfaites, mais au moins sans voiture, ce qui n'est pas si mal avec le vent, et la conduite toujours aussi inconsciente des automobilistes !

Nous alternons entre nuits de bivouac sauvage et nuits dans les jardins. On nous invite à manger, partager la réserve d'eau de vie de poire maison, visiter le verger, prendre le petit-dèj avant le départ... Notre carte d'Europe et nos photos font toujours sensation.

Une nuit en Hongrie, après le repas, nos hôtes insistent pour que nous dormions à l'intérieur. La tente, montée, restera seule sous le vent. Le lendemain, on repart même avec un panier pique-nique !

En Serbie, l'anglais est assez courant (les films sont en version originale sous-titrée), par contre, on doit se remettre à l'allemand car c'est la langue étrangère qui prédomine en Hongrie.

Nous sentons le poids de la crise économique en Serbie. Bien que semblant mieux lotie que la Bulgarie et la Roumanie, le chômage et les bas salaires battent leur plein.

Serbie et Hongrie

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