samedi 5 mars 2011

De Rhodes a Istanbul

Les Turcs sont avant tout curieux et accueillants.
On en fait l'experience a la premiere rencontre, c'est a dire sur le bateau nous menant en Turquie, entre Rhodes et Marmaris. Je passe ainsi les 2 heures de traversée a "discuter", guide de conversation au poing, avec un jeune homme sympatique qui nous propose de nous heberger le jour ou nous passerons a Izmir. Nous n'avons d'ailleurs pas manqué l'occasion et avons été accueillis comme des rois.

Apres cette agréable entrée en matiere, ce ne sera que confirmation de nos premieres impressions. Nous sommes presque partout invités a l'interieur des maisons pour manger, passer la nuit et partager le petit-déjeuner qui se compose la plupart du temps de productions faites maison : olives, fromage, confiture, pains sous forme de grosses galettes épaisses, légumes, boulettes de viandes, cigares de feuilles de brick fourrés de fromage frais et frits...

Le repas se prend tous ensemble, assis a même le sol du salon ou crépite le poêle, autour d'un grand plateau ou chacun se sert dans les différentes coupelles.

Nous trouvons parfois refuge dans les cafés, toujours invités a boire le "çay" (prononcer "tchaille", le thé) avant même de poser pied a terre ou de passer la porte. Le thé est partout une hygiene de vie, un élément central de la vie sociale turque. Tellement incontournable que nous sommes a maintes reprises obligés de refuser des invitations a le partager pour espérer avancer un peu. Dans toutes ces "maisons de thé", centre névralgique des petits villages (du moins pour les hommes!), il nous sera impossible de payer les thés ou même les sandwichs chauds que l'on nous offre. On se fait même gentillement réprimander en essayant de glisser une piece dans une tasse de thé.

L'hospitalité turque est le plus beau souvenir que nous ramenerons dans nos coeurs. Outre ses attachantes rencontres, elle nous a protégé des nuits froides, réconforté des journées pluvieuses, elle nous a nourri de ses mets typiques et a entretenu notre apprentissage de la langue...

En effet, l'anglophone se fait rare en Turquie et nous sommes bien obligés de nous y mettre, non sans plaisir, car cette langue est tout particulierement intéressante et étonnante.

Apres 10 jours d'un ciel bleu immaculé, c'est une chappe épaisse, basse, glaciale et humide, poussée avec ardeur par un vent du nord, que nous avons du braver chaque jours jusqu'a Istanbul. A bout, et parfois par sécurité, il a fallu nous résigner a 2 reprises a monter les vélos dans des remorques de camions pour effectuer quelques kilometres.

Rhodes-Istanbul

4 commentaires:

  1. Super ces grandes nouvelles, et de si belles photos, bon courage pour le temps et le froid ! En effet, l'accueil semble des plus chaleureux... un grand merci pour le paquet qui est arrivé chez les parents, je découvrirai cela demain ;D je vous embrasse fort, Elodie

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  2. Ca semble être la plus heureuse partie de votre voyage... Pour cette ambiance chaleureuse et les merveilles byzantines! Ca fait plaisir à voir.

    Par contre vous avez cramé, les amis. Anaël, on ferait cuire un oeuf sur ton pif! Attention au "capital-soleil"... hihihi!

    Sinon, à quand le vélo en combi de ski? Ca semble souvent nécessaire pour surpasser les saints de glace de Mars.

    des bisous aldente, comme les pates que je mangerais demain en pensant à vous!

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  3. C'est pas tres courageux de se moquer sans laisser son nom ;-)

    Sinon cher inconnu(e), ne t'inquiete pas pour le capital soleil, ca fait presque 3 semaines qu'on ne l'a pas vu (le soleil) donc nos nez ont repris leur couleur normale !!

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  4. coucou vous
    merci de nous faire partager votre aventure de milles photos.
    bonne route pour la suite a votre prochaine étape
    bisous a vous deux
    alain & patricia jdp

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