samedi 30 octobre 2010

De Marseille à Florence

Après notre passage à Marseille, entre le très sympathique mariage de mon cousin, le passage de nos parents et de multiples choses à régler, à réparer ou à acheter en ville, nous sommes repartis donc tout droit vers l’Italie.

Invitations à manger ou à dormir chez l’habitant nous ont laissé d’agréables souvenirs avant de repasser du côté de Menton dire au revoir à nos amis frontaliers et de quitter la France.

La côte de Ligurie nous a laissé de jolis paysages en tête, notamment dans le parc des Cinque Terre, avec ses cascades de terrasses couvertes de vignes, d’oliviers et autre merveilles de la nature, plongeant dans la Méditerranée.

Le froid a commencé à se faire sentir, on se couvre de nos gants, bonnets, polaires et coupe-vents, mais cela ne nous empêche pas de profiter encore de nuits à la belle-étoile sur les ports et les plages.

Nous n’avons pas toujours trouvé de jardins où planter la tente et ce n’est pas faute de se faire comprendre, Carine a en effet acquis un bon niveau d’Italien grâce à l’écoute de cours audio en grimpant les cols ces derniers mois. Peut-être qu’on n’a pas eu de chance simplement…

Un peu en avance pour Florence où un ami doit nous héberger dans quelques jours, on fait un petit tour en Toscane pour profiter de ses collines se couvrant de couleurs automnales, et de ses charmantes petites villes médiévales hérissées de cyprès.

Nous trouvons quelques jardins pour la tente : un minimum pour les pluies que l’on traverse ou le froid amené par un fort vent du nord. Un soir, on nous offre des marrons chauds et des pommes du jardins pour 3 jours. L’orage que nous essuyons transforme la petite rivière à 30°C (sources thermales) en torrent marron, on n’en profitera pas, dommage…

Maintenant, le soleil est revenu et nous voilà à Florence où Alex est de bon conseil pour s’y promener et s’y régaler. On continue donc notre délicieux régime italien ponctué de bonnes glaces et de monuments finement décorés.

Nos petits déboires :
Pas toujours facile de trouver du gaz. Heureusement, on avait notre réchaud de secours fabriqué à Angers grâce à Seb, hyper léger, et fonctionnant à l’alcool à brûler.
Un arceau de tente cassé que l’on a pu remplacer à Gènes. Pas chez Décathlon bien sûr (ils n’ont plus grand chose en matériel de camping), mais un de leur vendeur (un expatrié rouennais !) nous a permis de trouver un vrai magasin indépendant en ville.
Une chambre à air percée au niveau de la valve. On a parfois de petites réparations de routine à faire sur les vélos, normal.

En résumé, tutto va bene !

De Marseille à Florence

2 commentaires:

  1. Je suis très contente d'avoir de vos nouvelles.
    Bravo, Carine pour l'italien!
    Courage! pour affronter les intempéries.
    Je pense à vous. Bisous
    Annie

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  2. Ben... tout pareil, heureuse d'avoir des news. J'attends les photos de Toscane en automne avec impatience. Bon courage pour le froid et les discussions en italien ;)
    Le we dernier dans les Ardennes belges nous a fait le plus grand bien, ça recharge. Pierre se plonge dans ses cours. des bisous à vous deux, ciao, Elodie

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